Le top de la semaine
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Le top de la semaine
Ciné Télé Revue, 15 mars 2001
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Retranscription de Monique Hudlot
Les esprits chagrins, les râleurs, les jamais contents, les je-ne- pense-qu'à-moi vous diront que l'émission n'est pas adaptée à la cause qu'elle défend, que les vedettes invitées donnent l'impression de faire leur propre publicité, que le concept a pris du plomb dans l'aile, qu'il s'agit plus d'un show que d'une opération de bienfaisance, que le décalage entre les artistes millionnaires et les exclus concernés par l'opération est malsain, etc. On vous dira aussi que chaque année, c'est la même histoire. N'empêche, la soirée des Enfoirés est incontournable, un rendez-vous à ne pas manquer, une date à part dans le calendrier. Evidemment, les medleys sont un peu moins étonnants qu'au début et le déroulement des festivités semble familier, mais le résultat est là : un mélange subtil de franche rigolade et d'émotion. Car il faut quand même être blindé pour ne pas avoir la larme à l'oeil quand Lââm entonne "Mon vieux" avec Jean- Jacques Goldman, ou être sacrément déprimé pour ne pas sourire quand Gérard Jugnot, affublé d'une perruque blonde, massacre "Les brunes comptent pas pour des prunes". Moment magique aussi, la reprise de "Je voulais te dire que je t'attends", de Michel Jonasz, par Patrick Bruel, Maurane et Isabelle Boulay. On voudrait les citer tous… Finalement, la seule chose immuable, c'est le temps qui passe… trop vite ! Des émissions comme celle-là, vraiment, on en redemande. ("2001 : l'odyssée des Enfoirés", vendredi 9 mars)
En forme
Sur TF1 depuis cette année, la soirée des "Enfoirés" a cassé la baraque. Plus de 10 millions de personnes ont suivi l'événement vendredi passé, contre huit millions l'année dernière sur France 2. La chaîne de service public, elle, n'a attiré que 4,5 millions de téléspectateurs avec la série "La Crim'".
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