Goldman : vous chantiez, eh bien, dansez maintenant
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Goldman : vous chantiez, eh bien, dansez maintenant
Oh là ! 24 décembre 2001
Isabelle de Courson et Thierry Mattei
Retranscription de Isabelle Caubet
Il nous a fait rire, il nous a fait pleurer, il nous a fait chanter. Aujourd’hui, il nous fait danser. Quatre ans après "En passant", Jean- Jacques Goldman revient avec un album qui en surprendra plus d’un. Son but ? Nous pousser à nous trémousser. De la part du chanteur phénomène, le projet peut sembler insolite, au bout de vingt ans de carrière. Et pourtant, il a toujours été sous-jacent. Mais la poésie douce-amère de ses paroles a parfois fini par nous faire oublier la redoutable efficacité de ses mélodies. Dans "Chansons pour les pieds", JJG mélange habilement les genres et les influences : rock ("The Quo’s in Town Tonite"), folk ("Tournent les violons", "Et l’on n’y peut rien") disco, techno ("C’est pas vrai")… Il prend à contre-pied ceux qui en auraient volontiers fait le héraut de la chanson française à texte. A l’heure actuelle, Jean-Jacques Goldman est sans doute le seul auteur-compositeur-interprète dans l’Hexagone capable de rivaliser avec les Anglo-Saxons. Irrésistible pour les fans, commercial pour les autres. Il n’empêche : l’écriture n’est pas sacrifiée au profit d’un enrobage musical soigné. "Chansons pour les pieds", c’est de la bonne humeur dans un coffret en métal blanc laqué, accompagné d’un livret de 64 pages illustré par Zed [sic], le papa du héros de bande dessinée "Titeuf". Alors, quand la musique est bonne, pourquoi ne pas s’abandonner sur les pistes de danse ?
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