Jean-Jacques Goldman, le plus beau carnet d'adresse du métier
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Jean-Jacques Goldman, le plus beau carnet d'adresse du métier
Marianne, 8 au 14 avril 2002
Emmanuel Sepchat
Retranscription de Pierre Frustier
C'est lui qui, tous les ans, choisit les Enfoirés, ces VIP oeuvrant au profit des Restos du Coeur. Mais il a peu de copains parmi ses collègues : Patricia Kass [sic], Maxime Le Forestier, Gérard [sic] de Palmas, avec qui il travaille régulièrement. Malgré le poids de leurs succès communs, on ne peut dire que Céline Dion ou Johnny Hallyday comptent parmi ses proches. En revanche, il se mouille volontiers pour ses proches : il a lancé Michael Jones et Carole Fredericks (récemment disparue), et il a mis sur orbite le producteur et ingénieur du son Erick Benzi, devenu une référence des variétés actuelles. On l'a même vu tenir la guitare rythmique pendant la tournée de Gildas Arzel, son guitariste qui se lançait [sic] dans la chanson.
Si beaucoup des 85 chansons qu'il a écrites pour 31 interprètes n'ont pas été des succès, un grand nombre étaient destinées à de jeunes artistes qu'il a voulu épauler à leurs débuts. Pourtant, il semble peu soucieux de construire un empire : une seule structure, JSM, dirigée par son frère Robert Goldman, contrôle éditions, tournées et productions de JJG. De même, on l'a vu essayer de faire fructifier ses relations avec la galaxie SOS Racisme, qu'il a jadis beaucoup fréquentée.
Malgré son admiration pour Michel Rocard puis pour Lionel Jospin, il veille toujours à garder ses distances avec le PS. Et quand il publie un livre avec Alain Etchegoyen, "Les pères ont des enfants", il évite de se faire passer pour un intellectuel. Le contraire d'une star qui voudrait tisser sa toile.
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