Goldman fait son show
|
Goldman fait son show
Le Progrès de Lyon, le 17 mai 2002
Aude Pavani
Retranscription de Jean-Michel Fontaine
C'est une halle Tony-Garnier pleine à craquer qui a accueilli Jean- Jacques Goldman pour ses quatre concerts de la semaine. Au total, plus de 20 000 fans étaient au rendez-vous et n'ont pas regretté leur soirée.
MARDI, 19H45. Il y a la foule des grands soirs à l'entrée de la halle Tony-Garnier. Les fans de Jean-Jacques Goldman se sont déplacés en masse pour applaudir leur idole plus de deux heures durant.
20h15 "pétantes", le show démarre. La première partie "maison" du concert fait un tabac auprès du public, qui jubile quand les premiers messages de JJG apparaissent sur l'écran géant. "Vous êtes chauds ce soir ? Vous avez envie de jouer au basket ?" Réponse mitigée des spectateurs, pas venus exactement pour cela.
Une fois le panier géant installé sur la petite scène centrale et les deux gros ballons lancés dans l'arène, la réticence cède la place à l'enthousiasme. Après une partie de 15 minutes, les bleus (à gauche de la scène) ont écrasé les rouges (à droite) et le concert peut commencer.
Un florilège de tubes, plus ou moins jeunes, à l'image des spectateurs. Des nouveaux titres de "Chansons pour les pieds", moins connus du public, mais tout aussi appréciés. Mains en l'air, gorges déployées, briquets brandis, les 7 500 choristes que le chanteur a initiés aux vocalises au début du show font bonne figure.
Un bel hommage est rendu à Carole Fredericks. Les yeux humides, tout le public est debout. Il le restera puisque suivent "Tournent les violons" et "Ensemble", les deux derniers tubes du chanteur. La salle se transforme en piste de danse. Guidés par la guitare de leur prof de chant, les spectateurs reprennent en cœur les "Oh Oh Oh" auxquels il les a exercés précédemment.
Même chose pour les "C'est pas vrai !" qu'ils entonnent après que Goldman eut affirmé, pêle-mêle : "le concert est fini", "l'équipe de France va perdre la coupe du monde" et... "Il n'y a plus de problèmes depuis les dernières élections !"
On croit alors à la fin du spectacle. Les fans perchés sur les gradins tapent des pieds, les autres n'ont que leur voix pour faire du bruit. L'assistance ne veut pas partir et c'est tant mieux puisque les showmen reviendront sur scène deux fois. Avant d'entonner "Puisque tu pars" - une dernière idéale - le chanteur s'adresse au public lyonnais : "On avait envie de venir ici. On a eu raison !" C'est pas nous qui prétendrons le contraire.
[légende photo] JJG a présenté un florilège de tubes, plus ou moins jeunes, à l'image des spectateurs qui avaient fait le déplacement à la Halle.
Retour au sommaire - Retour à l'année 2002