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Good morning week-end
(Chérie FM, 1er juin 2003)

Good morning week-end
Chérie FM, 1er juin 2003
Emission animée par David Lantin
Retranscription de Mathilde Verdier

David Lantin : Aujourd'hui dimanche, Jean-Jacques Goldman est l'invité exceptionnel de Good morning week-end, à l'occasion de la sortie de son double album live "Un tour ensemble". Un album enregistré sur la tournée 2002, une tournée de plus de 100 concerts qui a rassemblé plus de 800 000 spectateurs... Alors Jean-Jacques, quel souvenir gardez vous de ce périple ?

Jean-Jacques Goldman : Des tas de petits bouts... Ça passe évidemment par la première partie, où les gens jouaient au basket [rires], donc ça c'était un peu bizarre. Je me souviens beaucoup du travail, essentiellement. Si j'avais un souvenir, ça serait le travail de mise en place de ce concert qui a été super compliqué. Donc je me rappelle des heures à rejouer du violon, parce que je n'arrivais pas à faire les parties, et puis ça faisait une vingtaine d'années que j'avais abandonné cet instrument, et c'était des parties difficiles. Et puis après ce sont des flashs, qui vont de la scène qui bouge à l'arrivée de Carole [lapsus de Jean-Jacques, qui se reprend], de la voix de Carole, l'arrivée des danseurs, le moment où je rentrais tout seul sur scène, et puis j'allais comme au milieu des gens sur la petite scène… Enfin, des tas de petits flashs comme ça.

[coupure]

Jean-Jacques Goldman : Je me sens très 50 ans… Quand j'avais 20 ans, je me sentais un peu vieux par rapport à mon âge, depuis que j'ai 40 ans je me sens cohérent avec l'âge que j'ai. Je me sens vraiment 50 ans ! [rires]

[coupure]

David Lantin : Alors Jean-Jacques Goldman, lorsque vous êtes sur scène et que vous interprétez vos titres en live, est-ce que vous avez une chanson préférée ? Pas forcément un incontournable…

Jean-Jacques Goldman : Il n'y en a plus d'incontournable parce qu'il n'y en a plus que j'ai fait tout le temps. Alors il y en a une, que j'ai juste évoquée cette fois-ci mais qui est la dernière que j'ai toujours jouée sur scène, c'est "Il suffira d'un signe". C'est pas trop parce que c'est la première, mais moi je trouve que le riff de début c'est vraiment une chanson de scène !

David Lantin : Jean-Jacques, la chanson que vous avez choisie pour être le premier extrait de cet album, c'est "Et l'on n'y peut rien", pourquoi avoir choisi cette chanson ?

Jean-Jacques Goldman : Alors d'abord, je trouve c'est une des bonnes chansons de l'album, enfin, que j'aime bien. Et ensuite, je trouve que c'est une chanson qui est faite pour être jouée sur scène, plus que "Tournent les violons", ou même "Ensemble", ou "Les choses", qui sont plus, je dirais, des chansons de studio. Celle-ci, sur scène tout à coup, elle est faite pour ça, pour être jouée avec les gens.

David Lantin : Et est-ce qu'il y aura un deuxième single, un deuxième extrait ?

Jean-Jacques Goldman : Je pense que ce sera... [rires] Ce sera encore "Envole-moi".

David Lantin : Et pour quelle raison ?

Jean-Jacques Goldman : Surtout à cause de l'effet de scène, qui est quand même…

David Lantin : Grandiose ?

Jean-Jacques Goldman : Je sais pas s'il est grandiose, mais en tout cas, c'est un des effets dont les gens se souviennent. Donc, comme ça se passait sur cette chanson, ça permet d'avoir un clip évident, voilà.

[coupure]

Jean-Jacques Goldman : Moi, je chante très peu, c'est-à-dire quand j'ai commencé la tournée, la dernière fois que j'avais chanté je pense que c'était quatre ans avant, le dernier concert... Je chante jamais, ce qui pose un problème quand on enregistre parce que j'arrive avec une voix qui n'est pas travaillée. Je pense que tous les chanteurs progressent essentiellement en concert.

David Lantin : Jean-Jacques Goldman, vous avez collaboré avec de nombreux artistes : il y a eu Maurane, pour laquelle vous avez signé quatre titres, il y a eu également Patrick Fiori. J'imagine que vous êtes particulièrement content du succès de Patrick ?

Jean-Jacques Goldman : Je suis super content pour Patrick. Moi, j'adore Patrick. C'est un type qui gagne vraiment à être connu... D'abord c'est une brute sur le plan vocal, techniquement et humainement, il est super attachant, il est marrant, enfin j'aime beaucoup Patrick. Donc je suis super content qu'il soit reconnu un petit peu à sa valeur, et je pense que ça va continuer encore.

David Lantin : Jean-Jacques, on parlait de vos amis tout à l'heure, Maurane, Patrick Fiori notamment, et puis il y a évidemment Céline, Céline Dion dont vous venez de terminer l'enregistrement du dernier album à Las Vegas, comment s'est passé cet enregistrement ?

Jean-Jacques Goldman : Alors on a commencé... Elle était passée en septembre, pendant que je faisais le Zénith, donc l'après-midi je faisais des essais avec elle sur plusieurs chansons. Moi, je n'ai écrit que trois ou quatre chansons, et ce sont mes amis qui ont fait les autres : Erick Benzi, Jacques Veneruso, Gildas Arzel, on s'est mis ensemble. Et donc ça c'était super, enfin c'est super agréable de travailler avec eux. C'était un peu comme un groupe, et ça sera un peu cet esprit-là on va dire... Donc c'est comme si Céline était la chanteuse d'un groupe, on fait les chœurs partout, parfois on chante nous-mêmes. Donc on a préparé toutes les musiques une fois qu'on a eu les tonalités, les tempos et les chansons qu'elle voulait, qu'elle voulait pas. On a tout préparé ici, et on est allés à Las Vegas au début du mois enregistrer les voix, et voilà !

David Lantin : Et un album dont nous attendons évidemment la sortie avec impatience d'ici quelques mois !

[coupure]

Jean-Jacques Goldman : On peut être super reconnaissants envers nos parents surtout, quelle que soit la façon dont on a été élevé, de nous avoir transmis la joie de vivre. Quand on a eu cette chance-là de se dire : "Voilà il y a du café, il y a du soleil, il y a des motos, il y a des filles, il y a des livres, il y a de la musique, et c'est super d'être là ! Je trouve que c'est inestimable d'avoir cette chance-là !

[coupure]

David Lantin : On va repasser sur scène Jean-Jacques puisque dans quelques jours, le 6 juin prochain, aura lieu au zénith de Paris le concert "Ni putes ni soumises". On vous y annonce, est-ce que vous y serez ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, j'y serai. Enfin c'est un concert où on sera beaucoup d'artistes, je pense, donc chacun chantera une ou deux chansons.

David Lantin : Et vous avez déjà une petite idée des chansons que vous allez chanter ?

Jean-Jacques Goldman : Je pense que je vais y chanter "Aïcha", parce que c'est "Ni putes ni soumises", un mouvement que je trouve super, une très très bonne initiative... Et là, dans la chanson "Aïcha", il y a la fille, et le gars qui essaie de l'acheter avec des parfums, de l'or, des fruits, des bijoux, et elle elle lui dit : "Moi ce que je veux c'est les mêmes droits que toi, et du respect pour chaque jour". Alors je pense que la chanson elle a été écrite pour "Ni putes ni soumises" !

David Lantin : Autre événement : quatre jours plus tard c'est le concert de Johnny Hallyday, au Parc des Princes. Johnny qui fête ses 60 ans... Johnny Hallyday, sexagénaire, c'est le mythe quelque part, non ?

Jean-Jacques Goldman : Le mythe, oui... 60 ans je trouve ça lui va très mal, moi je trouve qu'il a 25 ans tout le temps ! Donc c'est vrai quand on pense à Johnny c'est... Et puis je pense que, quand il est sur scène, on oublie complètement que c'est un sexagénaire ! On le voit, là, avec sa stature, avec son aura, oui c'est le mythe sur scène ! C'est l'icône vivante, voilà !

David Lantin : Et si nos avions la chance d'être invité à déjeuner un dimanche chez Jean-Jacques Goldman, vous nous prépareriez quoi ?

Jean-Jacques Goldman : Ça serait chez ma mère... Donc chez ma mère ça va être du typique ! [rires]

David Lantin : Comme par exemple ?

Jean-Jacques Goldman : Si je lui demande, ça va être ce qu'on appelle du bouillon lockschen, c'est du bouillon avec des petites boulettes de pain azyme... Enfin, je sais pas ce qu'elle met dedans, voilà. Et après, en général, elle nous fait un petit canard aux oranges, ça c'est une de ses spécialités, ou du foie haché aussi, des choses que j'ai pas l'habitude de manger, je les mange chez elle ! Et puis à la fin elle fait toujours ce qu'on appelle un gâteau au biscuit.

David Lantin : En tout cas, Jean-Jacques, merci encore d'avoir été ce matin l'invité de Good Morning week-end sur Chérie FM et à très bientôt !

Jean-Jacques Goldman : Et bien, merci à vous. Et puis bonne chance à vous aussi !


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