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A la fin du mois de juin (si j'ai bien su compter) avec son sac et sa guitare, il vient tout juste d'arriver. Quand on lui a proposé en tant que parrain des Champions de la Paix de venir passer un week-end sous tente avec une centaine de louveteaux (Scouts), de Feux-Nouveaux (MEJ) et de Fripounets (ACE), sa réponse ne s'est pas fait attendre : "Bonne idée !" Et le voilà qui débarque dans le Calvados, un grand champ parsemé de tentes plus ou moins bien montées, et au milieu de tout ça, Jean-Jacques assis sur une malle entouré d'une quinzaine d'enfants .. Chut ! Ils sont en pleine répétition pour la veillée, un grand voyage autour du monde à la découverte d'illustres Champions de la Paix. Jean-Jacques avait prévenu que les enfants ne devaient pas se sentir obligés de chanter ses chansons à lui, maintenant il faut qu'il assume ! Les enfants lui apprennent les gestes de "Dans mon pays d'Afrique" avec les serpents comme ci et les crocos comme ça ! Peut-être une idée pour ses prochains concerts ? !
Jean-Jacques a été clair, il veut vivre l'expérience jusqu'au bout, il dormira donc sous tente, et pour le moment, c'est avec le sourire qu'il déguste un excellent mergez-cassoulet cuit au feu de bois (vous savez, ce genre de festins qu'on peut manger seul mais qui sont bien meilleurs en les partageant !).
Pas le temps de digérer, c'est l'heure de la veillée. Et ce soir en vedette... les enfants ! Jean-Jacques se place en retrait et accepte, non sans plaisir, d'accompagner les chants à la guitare. Entre "Oh when the Saints" et la chanson des Esquimaux, il aura sacrement élargi son répertoire ce soir-là ! Après distribué plusieurs dizaines de bisous de bonne nuit, Jean-Jacques a rejoint les animateurs pour un buf autour du grand feu, l'occasion d'exprimer en chanson ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard. Moments magiques... Je vous laisse rêver... !
Impression irréaliste quand on sort de sa tente au petit matin : se trouver nez à nez avec Jean-Jacques et sa brosse à dents ! Sans avoir le temps de déjeuner, le parrain se livre à la séance d'autographes promise la veille ("Cent enfants, une moyenne de 3 signatures par enfant, 15 secondes par signature : j'ai besoin de 45 minutes" avait-il prévenu la veille). Finalement, le clou du week-end : Jean-Jacques remet le prix départemental des Champions de la Paix à un groupe d'enfants qui a réalisé une pièce de théâtre sur le thème du respect ; Le week-end se termine sur une interprétation de "Nos mains". Pouvait-il en être autrement ? Tout le monde sait bien que "quand on ouvre nos mains, il suffit de rien dix fois rien, il suffit d'une ou deux secondes, à peine un geste, un autre monde, quand on ouvre nos mains".
Conscient de la chance que j'ai eue de vivre ce moment extraordinaire, je suis heureux aujourd'hui de vous le raconter simplement et d'y ajouter quelques photos - AmiCalEment, Mathieu (ricochet@ace.asso.fr)
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