Jean-Jacques Goldman
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En conclusion de la présentation de votre site "Parler d’sa vie", vous tenez à remercier JJG d’être entré dans votre vie en juillet 1985. Vous aviez alors quel âge et dans quelles circonstances cette rencontre s’est-elle déroulée ? Un album ou une chanson vous avait-il alors plus particulièrement marqué ? Si oui, le ou laquelle ?
J’avais 13 ans, quand, en juillet 1985, je suis tombé sur le clip de "Je marche seul", qui commençait à être diffusé. La musique ne m’intéressait pas plus que cela à l’époque, et cette chanson m’a fait l’effet d’un électrochoc. Quelques mois plus tard, j’ai eu la même sensation avec "Je te donne". Dans les années qui ont suivi, j’ai découvert tous les albums à rebours, et une phrase, en particulier, est devenue mon fer de lance : "A coups de livres je franchirai tous ces murs".
Vous précisez que votre site a été mis sur la Toile en juillet 1997. D’autres sites existaient-ils à l’époque ? Quels commentaires vous inspiraient-ils ? Et quelles étaient alors vos ambitions ? Ces ambitions ont-elles évolué au fil des ans ?
Quand j’ai découvert Internet, en 1995, j’étais frustré de constater qu’il n’existait quasiment rien sur ce vaste sujet. Pendant toute l’année 1996, j’ai surfé sur des dizaines de sites consacrés à des artistes en prenant des notes sur ce que j’aimais, ce que je n’aimais pas, ce que j’aurais voulu y trouver, puis je me suis attelé à "Parler d’sa vie". J’ai mis cinq mois et environ 500 heures pour créer la première version de "Parler d’sa vie". Mon objectif était, et est toujours, de partager les informations dont je dispose sur l’œuvre de Jean-Jacques Goldman.
D’un point de vue personnel, je trouve votre site très bien fait (clair, ordonné, pratique, etc.) et particulièrement informatif. J’imagine que sa réalisation a demandé une somme de travail colossale. Pouvez-vous chiffrer les heures consacrées à le fournir ?
Après un rapide calcul, je pense que cela doit dépasser 5'000 heures. Dont la moitié entre 1996 et 1999.
La création du site, vos recherches bibliographiques, discographiques et autres, ont-elles nécessité un investissement financier important ? Si oui, à combien le chiffrez-vous ? Pour finir sur ce sujet, s’est-il agi - et s’agit-il encore aujourd’hui - de vos fonds personnels ?
Jusqu’à la fin des années 90, il n’existait ni ADSL, ni forfait d’accès à Internet. Mes communications téléphoniques (Internet était alors taxé à la minute !) me coûtaient plus de 150 EUR par mois. Télécharger un fichier de 4 Mo prenait une heure… Quant à mes "recherches bibliographiques, discographiques, et autres"… je pense que j’aurais acheté les disques dans tous les cas, alors la question ne se pose pas vraiment. Aujourd’hui, les seuls coûts qui concernent directement "Parler d’sa vie" sont le prix du nom de domaine et l’hébergement du site, donc, pas grand-chose.
À défaut d’un CV en bonne et du forme, pourriez-vous me préciser votre cursus scolaire, la nature de vos activités professionnelles et votre situation familiale ?
J’ai grandi dans une famille à mi-chemin entre "Dallas" et Zola. Grâce aux sacrifices de ma mère et au soutien de ma famille, j’ai pu faire de longues études. Dans ma promo, j’étais le seul fils d’ouvrier. On peut dire que l’ascenseur social a joué à fond dans mon cas, même s’il m’a souvent fallu prendre les escaliers pour aller un peu plus vite… D’un point de vue professionnel, "Parler d’sa vie" m’a été bénéfique : il m’a permis de développer mes compétences en gestion de projet, notamment.
Après quinze ans d’expériences diverses dans le marketing, essentiellement dans des multinationales et des cabinets de conseil, je travaille depuis 2006 dans une agence web suisse, où je suis en charge des stratégies webmarketing de clients nationaux et internationaux.
Je suis marié depuis 2002, j’ai deux fils (Raphaël, 5 ans, Jérémie, un an).
Vos proches, et en particulier votre épouse, partagent-ils votre passion pour JJG ? Ou émettent-ils des réserves ? Si oui, lesquelles ?
"passion" est le terme qui convient puisque étymologiquement, il signifie "souffrance". Entre 1997 et 2002, j'ai vécu en grande partie pour mon site et par mon site, au détriment de ma vie professionnelle, personnelle et sociale. Ce sacerdoce m’a quand même permis de rencontrer Delphine, ma femme en 1997, alors cela en valait sans doute la peine. :-) Ceci dit, quand nous avons commencé à vivre ensemble, et a fortiori quand nous avons eu des enfants, j’ai dû faire un choix. Raisonnable et raisonné. Je ne m’occupe donc plus que très peu de "Parler d’sa vie", mais je tiens à le laisser vivre, au moins en tant que base documentaire. Au final, j’ai des sentiments ambivalents à propos de "Parler d’sa vie". C’est cependant une aventure formidable qui m’a permis de rencontrer des gens exceptionnels et des artistes que je n’aurais sinon probablement pas pu approcher.
Mon fils aîné, Raphaël, chante aussi bien "Pirouette cacahouète" que "Il suffira d’un signe", regarde avec autant de plaisir "Taratata" que les aventures de "Dora". Au-delà de Jean-Jacques Goldman, notre famille vit aux rythmes des chansons, en particulier des chanteurs français, jeunes ou vieux.
D’ailleurs, avec mes proches, nous appelons toujours nos chanteurs préférés par leur prénom. Cela surprend les néophytes qui prennent part à nos conversations, qui se demandent qui peuvent bien être ces Francis, Jean-Jacques, Michael, Jérémie ou Bruno dont nous parlons.
Vous êtes entouré d’une équipe importante. Comment s’est-elle constituée ? De quels horizons – origine géographique et sociale - viennent ses membres ? Comment se partage votre travail ? Les définissez-vous comme des adeptes de la "Goldomania" ?
Je pense que la plupart d’entre eux se définiraient comme “Goldmaniens” plutôt que “Goldmaniaques”. L’équipe s’est constituée petit à petit, certains sont partis, la plupart sont restés : Chrystèle gère la correspondance, David les erreurs, Stéphanie les articles et les interviews, Luc les récits de concerts. Nous venons tous d’horizons très divers (Chrystèle est journaliste à Paris, David est vétérinaire en Corrèze, Stéphanie est chargée de mission en environnement dans un bureau d'études en Normandie, Luc collabore au démantèlement des centrales nucléaires belges…). Ils constituent le socle qui m’a permis de prendre du recul et de souffler. Ensuite, à chaque fois que je sollicite de l’aide, essentiellement pour des recherches ou des retranscriptions d’articles, il y a toujours une dizaine de personnes, parmi les 6'300 abonnés à la newsletter, qui se portent volontaires. Je n’ai rencontré que peu d’entre eux, mais j’ai des échanges réguliers avec certains.
À combien chiffrez-vous aujourd’hui le nombre de visites sur votre site depuis sa création ?
En période creuse comme c'est le cas actuellement, le site reçoit environ 40'000 visites par mois. Je n’ai plus de statistiques précises avant 2003, mais le nombre de visites totales dépasse en tout cas 5 millions.
Afin d’alimenter votre site, vous avez déclaré au Figaro (22/01/2000) bénéficier de "scoops" recueillis auprès d’informateurs privilégiés. Parmi ceux-ci, des "proches" de JJG. S’agit-il de musiciens, techniciens et autres membres de l’entourage professionnel du chanteur ? Ou bien de membres de sa famille ? Et si oui, lesquels ?
J’ai lu cet article, et je n’en ai absolument aucun souvenir. En fait, je ne me reconnais absolument pas dans les propos. Comme quoi, dix ans font une sacrée différence dans la vie d’un homme.
Dans le même papier du Figaro, vous affirmez conserver par devers vous bon nombre d’informations concernant JJG. Quelle est la nature de ces informations retenues ? Pour quelles raisons ne souhaitez-vous pas les divulguer ? Ne trouvez-vous pas paradoxal de vouloir "Parler d’sa vie" et en même temps de pratiquer une rétention d’information ? Dans le même ordre d’idée, estimez-vous que JJG craint la révélation de secrets "inavouables" ? Et si oui, lesquels ?
Il n’y a pas de questions indiscrètes. Il n’y a que des réponses indiscrètes. :-)
Au contraire de la plupart des chanteurs à succès, JJG a toujours refusé de créer son propre fan-club officiel. Comment expliquez-vous ce parti pris ?
Jean-Jacques Goldman avait trente ans, un métier, une femme, des enfants, lorsqu’il est devenu vraiment connu. Il n'avait donc ni envie, ni le besoin de devenir une idole. Je pense que cette opinion n'a pas évolué depuis. En revanche, il consacre du temps à répondre au courrier qu'il reçoit.
De la même façon, JJG refuse d’entretenir des rapports avec les clubs "officieux". Considérez-vous qu’il s’agisse d’un vide entretenu à dessein par JJG ? Et si oui, pour quelles raisons ?
Ce serait reconnaître une légitimité officielle à des démarches officieuses.
Cela étant, JJG a tout de même tenu à faire un geste à l’égard de deux sites. Celui d’En Famille, en juin 2003, à qui il a accordé un entretien ; et le vôtre à travers un entretien réalisé en avril 1998 à Grenoble. Comment s’est déroulée cette rencontre avec votre "idole" ? Dans quel état d’esprit vous trouviez-vous ?
Quelques semaines avant le passage de JJG à Grenoble, j'ai sollicité cet entretien. Sa maison de production m'a répondu que seuls les médias officiels (radios, journaux...) pouvaient obtenir un entretien. J'ai donc proposé cette idée à Radio Kol Hachalom, la radio juive de Grenoble, qui a accepté d'emblée.
J'avais particulièrement peur que cela se passe mal, que JJG ne corresponde pas à l'idée que je pouvais en avoir. En réalité, il a été à l'image de ce que l'on peut penser de lui : généreux, à l'écoute, attentif, prévenant.
Dans le cadre de cet entretien réalisé pour la radio Kol Hachalom, vous tutoyez d’emblée JJG. Est-ce venu naturellement ou est-ce le chanteur qui vous a imposé le tutoiement ?
La question ne s’est pas posée. Je l’ai tutoyé, comme je tutoie tous les artistes que je rencontre. Aucun ne s’en est jamais offusqué. Pour moi, ils font partie de ma famille ("bien plus que celle du sang"), donc cela me paraît naturel.
Lors de ce même entretien, JJG affirme qu’il ne visite jamais les sites qui lui sont dédiés. Croyez-vous à sa sincérité sur ce sujet, alors qu’il est plutôt connu comme un personnage parfaitement au courant de ce qui se passe autour de lui ? Plus loin, JJG était-il au courant de votre existence ? Hors micro, avez-vous pu l’évoquer et JJG vous a-t-il fait part de ses commentaires ?
Je pense qu'effectivement, en 1998, JJG n'avait jamais consulté Internet. En revanche, un de ses collaborateurs, Alexis Grosbois, est au courant de tout ce qui se passe, que ce soit sur Internet ou ailleurs. JJG délègue énormément aux personnes en qui il a une entière confiance. Son frère Robert et Alexis Grosbois sont en tête de liste. Comme Bernard Schmitt (un ami d'enfance qui a réalisé la plupart de ses premiers clips) l'était pour le côté visuel dans les années 80. Ou Jean-Michel Laurent et Xavier Grosbois pour la mise en scène de ses spectacles. Jean-Jacques Goldman était au courant de mon existence, nous avons pu discuter hors antenne pendant autant de temps que l'interview a duré. Et nous avons échangé des courriers à plusieurs reprises dans les années qui ont suivi.
Vous évoquez le choc ressenti à la diffusion de "Je marche seul". Un choc lié à la période difficile de la pré-adolescence ? Le chanteur Goldman vous renvoyait-il par ailleurs l’image d’un grand frère absent, voire d’un père ?
J’espère que vous ne me ferez pas payer vos séances de psychanalyse ! :-)
De la même façon, qu’est-ce qui vous a séduit le plus à travers les chansons de JJG : leur mélodie accrocheuse ou leur texte ?
En ce qui concerne "Je marche seul", puis "Je te donne", c’était la musique. Ensuite, en découvrant toutes les chansons, au fur et à mesure, ce sont les textes dans lesquels je me suis reconnu. Ils décrivaient exactement ce que je ressentais, ou ce que j’avais besoin d’entendre : "C’est ta chance", "Envole-moi", "Au bout de mes rêves", "Veiller tard", "Encore un matin", "Famille"… Dans "Il changeait la vie", Jean-Jacques Goldman parle d’un cordonnier, d’un professeur, d’un saxophoniste. Mon triptyque à moi se constitue d’un instituteur, d’un professeur, et d’un chanteur.
JJG est plutôt un homme de gauche, même s’il se méfie des partis et des hommes politiques, exception faite pour Michel Rocard. Partagez-vous cette attitude ? Et d’une façon générale, les "goldmaniens" ont-ils plutôt le cœur à gauche ? à droite ? ou ailleurs ?
Je suis Social-Démocrate, plus proche de Dominique Strauss-Kahn que d’Henri Emmanuelli. Je ne peux pas me prononcer pour les Goldmaniens en général. J’ai l’impression, à travers celles et ceux que j’ai rencontrés, que nous partageons de nombreuses valeurs, en plus du chanteur.
"Vous évoquez dans une autre réponse une correspondance plus ou moins régulière avec JJG. Quels sont les contenus de ces échanges ?
No comment. :-)
JJG répète à l’envi qu’il est devenu chanteur par hasard, qu’il n’a jamais voulu devenir une star – vous me le confirmez d’ailleurs dans vos premières réponses -, qu’il s’est mis à enregistrer parce que personne ne voulait de ses chansons, que le succès lui est tombé dessus en 1981 sans l’avoir cherché. Personnellement, je ne crois pas trop au hasard. Et dans ce sens je trouve ces affirmations un peu courtes, voire faussement modestes. Je pense que dans chaque artiste il y a un besoin de reconnaissance, voire une recherche de gloire. JJG n’y a pas échappé. Comment ainsi expliquer cette pugnacité à interpréter lui-même ses trois premiers 45 tours en français, et notamment la fameuse pâle copie de Rockollection de Voulzy, si ce n’est pour se retrouver sous les projecteurs. Est-ce également votre sentiment ?
"Slow me again" était effectivement un coup, en réponse à Rockcollection. Jean-Jacques Goldman l’a réalisé sous un pseudo (Sweet Memories), son nom ou son visage ne figuraient pas sur la pochette. On ne peut donc décemment pas prétendre qu’il ait fait ce disque pour se retrouver sous les projecteurs. Je pense sincèrement que Jean-Jacques Goldman aurait préféré obtenir une reconnaissance en tant qu’auteur-compositeur, et que le succès de "Pour que tu m’aimes encore" ou de "Aicha" l’ont plus touché que celui de ses propres chansons. Et quand bien même il n’aurait voulu obtenir la gloire qu’en tant qu’auteur-compositeur, si cela avait été son seul objectif, il n’aurait pas écrit nombre de chansons sous pseudo, pour éviter que l’on parle de lui plutôt que de l’artiste ou des autres chansons de l’album.
En 1989, une nouvelle édition d’Entre gris clair et gris foncé voit le jour. Elle est destinée à l’exportation, et plus précisément à la vente au Japon. Y figurent naturellement les morceaux de l’album sorti auparavant en France, mais à travers de nouveaux enregistrements. En bonne place, "Famille" dont les chœurs sont assurés cette fois-ci, peut-on lire sur la pochette, par : Caroline et Catherine Goldman, la fille et l’épouse de Jean-Jacques, par ses frère et sœur Evelyne et Robert, ainsi que par l’une de ses nièces prénommée Dorothée… Comment expliquez-vous cette contribution familiale à cet enregistrement ?
Parce que la chanson s'appelle "Famille". :-) On retrouve, peu ou prou, les mêmes personnes sur "Puisque tu pars" et "C'est pas vrai". Par ailleurs, l'édition japonaise de "Entre gris clair et gris foncé" ne contient pas de nouveaux enregistrements. Il s'agit d'une compilation de titres issus de "Entre gris clair et gris foncé" et "Non homologué".
À votre connaissance, dans quelles circonstances Alexis Grosbois est-il devenu le plus proche collaborateur de JJG ? Quelles qualités professionnelles et humaines JJG lui reconnaît-il ? Quelles sont précisément les prérogatives de Grosbois auprès de JJG ?
Jean-Jacques Goldman l'a expliqué lui-même dans "Chorus" (n°54, 21 décembre 2005) : "Alexis est un ancien compagnon de tennis de Montrouge, très versé dans le graphisme, l'aspect visuel des choses. Comme moi, je suis plutôt handicapé sur ce plan-là, on a commencé à travailler ensemble, et puis, peu à peu, Alexis a pris tout ça en mains. Mon seul talent a donc été de le laisser faire... et de lui permettre, si possible, d'imposer ses vues. Car un album dans un boîtier en métal, il faut le savoir, c'est un album qui ne peut pas, par exemple, sortir au Canada. A cause de la contrainte commerciale pour la maison de disques. Donc c'est à la fois un choix esthétique et une question de rapports de force. Mais tout le mérite de la conception et de la réalisation des boîtiers de mes disques revient à Alexis Grosbois et à son équipe. Mon objectif était simplement le plaisir d'offrir quelque chose de différent. Il faut de toute façon travailler dans le sens d'objets qui soient des créations en soi".
JJG se montre plutôt discret lorsqu’il est question de ses affaires, de sa fortune. Affirmer qu’il est un multi millionnaire de la chanson vous semble-t-il excessif ?
C'est factuel.
JJG est le PDG d’une maison d’édition musicale portant son patronyme mais comportant également le sigle J.R.G. A votre connaissance que signifient ces initiales ?
JRG = Jean-Jacques et Robert Goldman.
Leur maison de production s'appelle JSM . Que signifient ces initiales ?
Jeu, Set et Match (ils sont tous deux fans de tennis !).
Depuis ses débuts, JJG a confié la gestion de ses affaires commerciales à son frère Robert. À votre connaissance, quelles sont la nature et la qualité des relations entre les deux frangins ?
Jean-Jacques et Robert Goldman sont pour moi les deux faces d'une même pièce : indissociables et inséparables.
À défaut de plagiats, estimez-vous que JJG, peut-être sous la pression de sa maison de disques, n’a pu éviter les pièges de l’autocitation et des redites ? Et si oui, à quelles redites pensez-vous ?
Je ne pense pas que Jean-Jacques Goldman subisse de pression de l'industrie musicale depuis qu'il a pris sa destinée entre ses mains. Il est auteur, compositeur, éditeur, producteur, livre un produit fini à Sony. Le fait que JJG puisse "faire du JJG" n'a donc, à mon avis, aucun lien avec une quelconque pression !