Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : BMG Music Publishing France
Version originale
Année : 1982
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : CBS
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
2000 | Eric Landman | CD Eric Landman chante Jean-Jacques Goldman | 02000EL26E49 |
Année | Titre | Langue | Interprète | Auteur de l'adaptation | Pochette |
1983 | I won't talk about her | anglais | Jean-Jacques Goldman | Jean-Jacques Goldman |
Je vous dirai ma vie dans son nu le plus blême
Dans les matins pâlis où plus rien ne protège
Je vous dirai mes cris jusqu'aux plus imbéciles
Je vous livrerai tout jusqu'au bout de mes cils
Tous mes gestes promis, tout ce que je pense
De mes coups de colère à mes coups de romance
En toute complaisance, en toute impudeur
Compte rendu fidèle de toutes mes heures
J'avouerai tous les trucs interdits, les méthodes
Je vous dirai les clés, vous livrerai les codes
Les secrets inconnus à lire entre les lignes
Les talismans perdus, les chiffres et les signes
Mes arrière-pensées avec inconscience
Mes goûts et mes dégoûts et tous mes coups de chance
Même sans intérêt, même un peu faciles
Mes fantasmes enterrés, mes idées les plus viles
Mais je ne vous parlerai pas d'elle
Je ne vous parlerai pas d'elle
Elle est à côté de moi quand je me réveille
Elle a sûrement un contrat avec mon sommeil
Je ne vous parlerai pas d'elle
Elle est mon sol, elle est mon ciel
Elle est là, même où mes pas ne me guident pas
Et quand je suis pas là, elle met mes pyjamas
Elle est plus que ma vie, elle est bien mieux que moi
Elle est ce qui me reste quand j'fais plus le poids
Je ne vous parlerai pas d'elle
Elle est à côté de moi quand je me réveille
Elle a sûrement un contrat avec mon sommeil
Elle est là, même où mes pas ne me guident pas
Et quand je suis pas là, elle met mes pyjamas
Elle est plus que ma vie, elle est bien mieux que moi
Elle est ce qui me reste quand j'fais plus le poids
Je ne vous parlerai pas d'elle
Maxime Chavanne : Bon, alors celle que tu préfères, toi, c'est laquelle, en toute franchise ?
Jean-Jacques Goldman : Je crois que la mieux écrite , c'est "Veiller tard". Autrement c'est "Je ne vous parlerai pas d'elle", il me semble.
Goldman joue et gagne
Ok Magazine, 1984
Myriam  : Qui décide du choix des 45 Tours ?
Jean-Jacques Goldman  : Ben maintenant c’est moi ! [rires]. Ça n’a pas toujours été mais enfin… Quand j’étais… Tu sais, c’est très dur au début parce qu’on ne sait pas si ça va avoir du succès ou pas. Donc, quand il y a plusieurs avis, tu doutes toujours un peu. Pour l’instant, il y a deux fois où je doutais un peu et j’ai laissé faire la maison de disques et les deux fois, c’est eux qui ont eu tort.
Myriam  : C’était pour quels titres ?
Jean-Jacques Goldman  : Ils n’ont pas voulu sortir "Je ne vous parlerai pas d’elle" et moi je suis sûr que c’était un simple.
Interview de Jean-Jacques Goldman à Digne
[support inconnu], le 07 mars 1986
Cool : Quelle est ta chanson préférée ?
Jean-Jacques Goldman : "Je te donne". C'est peut-être la chanson que j'ai le plus écoutée. Avant qu'elle sorte, je l'écoutais dix fois par jour. C'est peut-être aussi parce qu'il y a Michaël qui chante, je ne sais pas… Il y a aussi "Il suffira d'un signe", j'adore cette chanson. Et "Je ne vous parlerai pas d'elle". Voilà les chansons que je réécoute avec plaisir et c'est à peu près les seules.
Cool : Mais les autres t'ont plu au moment où tu les as écrites ?
Jean-Jacques Goldman : Oui bien sûr. Quand je les fais, je suis vraiment bouleversé ! (Rires). Puis après, à force de les décortiquer, j'en ai vite marre. C'est comme si tu étais avec une femme et, respectivement un homme, qu'on te l'ouvre et que tu vois les viscères, les reins, la rate… Il y a un moment où tu ne peux plus l'aimer… (Sourire)
Cool : En fait, tu les aimes tant que tu n'as pas véritablement travaillé dessus en studio ?
Jean-Jacques Goldman : Voilà, là je les vois, je les ressens encore comme quelqu'un de neuf, comme une photo. Après, quand on décortique, je ne peux plus aimer. C'est comme une cuisinière qui après avoir tué son lapin, épluche les oignons et tout ça, a plus de difficulté à apprécier le plat.
Jean-Jacques Goldman ouvre les portes de son studio !
Cool, juin 1987
Marc Thirion : Pourquoi écrire si peu de chansons totalement autobiographiques ?
Jean-Jacques Goldman : Il y en a : "Veiller tard", "Tu manques", "Je ne vous parlerai pas d'elle", si l'on veut bien lire entre les lignes..
Jean-Jacques Goldman fait le point
Podium, 1991