Rennes (Liberté) 17 avril 1998 |
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Récit par Maxime Toanen :
Ben ça y est, c'est fini... Me voilà revenu sur terre, l'aterrissage est dur, très dur, et pas seulement pour moi, mais aussi pour Jean-Jacques qui avait les larmes aux yeux quand il a quitté la scène.
Un peu plus bas, vous trouverez la liste des chansons et mes impressions. Je ne parle pas de la mise en scène et des effets visuels, je vous laisse la surprise...
La première partie était excellente ! Il y avait une caméra professionnelle posée sur la scène qui filmait la salle se remplir. Deux écrans géants montraient les images avec des effets stroboscopiques. A 20 h 15, une fois que la salle était remplie, un gars est monté sur la scène, s'est assis sur un tabouret et a pris les commandes de la caméra. Avec un fond musical entraînant (tout le monde tapait dans les mains), pendant 20 minutes, il a filmé les gens en plan large, en gros plan, mettait des incrusts humoristiques (style bulle de BD), nous a fait chanté Joyeux Anniverssaire, Alexandrie, Petit Papa Noël, un concours de grimace (certains étaient gênés, ils ne voulaient pas le faire, la caméra restait sur eux tant qu'ils n'en faisaient pas une). L'idéal pour chauffer la salle.
Et puis il a laissé la place en disant "Il paraît qu'il y a une deuxième partie ?"
Alors les chansons je vais essayer de vous les donner dans l'ordre mais c'est pas facile car il n'y avait pas de transition spéciale, comme pour la tournée Rouge, entre les chansons.
Bon j'ai dû me tromper quelque part avant le premier rappel car je ne crois pas qu'il soit parti sur A nos actes manqués. Ceux qui iront aux prochains concerts me rectifieront.
Je pourrais vous dire encore beaucoup de choses, mais je ne voudrais pas gâcher votre plaisir de la surprise.
Personnellement j'ai adoré ce concert et je me rends compte que la partie acoustique était vraiment exceptionnelle (je n'aurais pas dû m'inquiéter !!!). J'étais au deuxième rang, devant Jean-Jacques, et la seule chose qui m'a énervé c'est les gens qui crient au lieu de chanter et ceux (et ils sont nombreux !) qui ne savent pas taper dans leurs mains. Quand moi et d'autres étions dans le rythme avec la batterie, y'en avait plein d'autres pour être en contre-temps et mine de rien c'est vraiment désagréable : je laissais tomber. Sinon c'était fantastique.
Ce que j'ai aimé aussi c'est quand il a chanté le Rapt, presque personne dans la salle ne la connaissait et moi il me restait quelques bouts de paroles en mémoire donc je chantais, et Jean-Jacques à plusieurs reprises m'a regardé : ce qu'il pensait, ça je n'en sais rien, mais il devait être content ou étonné, je ne sais pas, que certains connaissent une chanson inconnue du grand public, écrite en 1980.
A un autre moment il m'a regardé, et là il a dû se dire "mais comment il sait ça lui ?" C'était à la fin, il était seul sur scène avec une guitare acoustique, et au lieu de partir avec ses complices il est revenu vers le micro, et nous a dit "Qu'est ce qu'on pourrait chanter ?" Tout le monde y allait de sa chanson, il a rajouté "Une chanson inhabituelle..." et là moi j'ai crié Pour que tu m'aimes encore, il m'a regardé,... et vous connaissez la suite !
A la fin de la chanson, il s'est mis au plus près du bord de la scène, s'est incliné plusieurs fois vers son public, en disant merci sans son micro, il avait les larmes à l'oeil, et était visiblement près de craquer. C'était vraiment très très émouvant, je crois bien que je n'avais jamais été aussi ému à un de ses concerts.
Vivement le 21 Octobre...
Ceux qui veulent me contacter pour savoir plus de choses, qu'ils n'hésitent pas...
Max
maxime.toanen@hol.fr
ICQ UIN : 8588746
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Un concert tout simplement génial : Un JJG super en forme pour son premier concert, des musiciens vraiment très très bons, en particulier Michael Jones et le batteur, une scène vraiment sublime avec de multiples ascenceurs et rails , ce qui permet aux musiciens d'arriver en jouant. Un gros effort technique aussi avec par exemple la création d'une tempête dans la salle en faisant des éclairs sur écrans géants et en balançant des fumigènes et de la neige sur le public.
M. Flatet
1er mai 1998
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