Rhenus, Strasboug - 12 mai 1998 |
Récit par Françoise :
Le 12 mai, nous sommes allés au concert de Jean-Jacques à Strasbourg. Pour moi, ça a été une "claque émotionnelle". On est arrivés à 17 h. L'attente a été longue devant le Rhenus, surtout qu'on entendait par moments des essais de batterie. Le plus dur a été la bousculade quand les portes se sont ouvertes (surtout avec une gamine de 10 ans).
Finalement, je me suis retrouvée au quatrième rang de la fosse, face au micro. Encore trois quarts d'heure à patienter... J'avais chaud, soif, j'étouffais et j'hésitais à aller retrouver ma fille dans les gradins. Et puis, Richard est arrivé, et "j'me suis dit , bonne idée", la caméra, le public qui fait la première partie. Mais tant pis pour moi, comme j'avais lu des impressions de concert, y'avait plus de surprises.
Quand enfin IL est arrivé, le choc. (Heureusement que j'étais pas allée dans les gradins). C'etait la première fois que je le voyais en concert. Et j'ai vu un homme ordinaire, normal, comme tout le monde. Sauf qu'avec sa guitare, son violon, son harmonica, sa voix, son humour (même si c'est pas de l'impro), il vous balance un torrent d'émotions.
Non, j'ai pas pleuré, mais j'en étais pas loin, surtout quand il a chanté Là-bas, debout au piano. Et Le rapt, avec les gros plans de la caméra sur Jean-Jacques ! ! ! ! Pas toi en rap, ça m'a bien plu, ainsi que le montage vidéo sur Nos mains.
Et puis, il a terminé en chantant Pour que tu m'aimes encore (je me changerai en or, dans la bouche de Goldman, c'est pas mal, non ?). Il a longtemps salué, remercié, enlevé ses oreillettes (ça voulait dire c'est bien fini !), et il est parti en levant sa guitare.
J'en avais plein les yeux, plein les oreilles, plein le coeur.
J'ai mis deux jours à atterrir... et je suis allée acheter les tickets pour le concert du 15 octobre.
Un seul regret : la fille à côté de moi qui voulait absolument chanter plus fort que Jean-Jacques. J'ai failli l'assommer !
Françoise
02 juin 1998
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