Patinoire Mériadeck, Bordeaux - 30 mai 1998 |
Récit par Laurent Dussillols :
Je m'installe derrière les consoles de mix de l'ami Scott, je suis arrivé un peu à la bourre avec ma soeur, je n'ai donc pas pu me placer DEVANT les consoles... Pas grave, j'y vois quand même bien ! Car le concert, ce n'est pas simplement ce qui se passe sur la scène, c'est aussi (selon moi bien sûr) l'ingé du son qui manipule sa console, le concepteur des jeux de lumière qui bidouille aussi ses trucs, etc. Bref, je suis bien.
Comme dans pas mal de concerts, une "ola" est lancée avant le début de la première partie, et ça marche. C'est marrant de voir tout ça depuis le bas de la salle !
Je passe les détails sur la première partie, on s'en fout pour ce message.
Une "ola" a le temps de renaître avant le début du concert ! Ce ne fut pas le cas, par exemple, au Zénith le 18 mai ou à Toulouse le 28 mai, où le public était trop excité d'attendre JJG. :-) Et puis vient le moment où les lumières s'estompent petit à petit... le bruit des gueulantes devient inversement proportionnel à l'intensité lumi- neuse !!! :^D Et il arrive sur scène.
Je passe les détails sur les chansons, je ne raconte que la réaction du public à la fin du concert. Juste avant la dernière chanson, quand tous les musiciens sont partis (sauf JJG), Goldman qui demande si on recommence le spectacle, ce à quoi la foule répond "Oui !" of course. Alors voilà qu'il gratte les premiers accords de On ira et commence à chantonner dessus ! :^D Il s'est vite arrêté, et là, j'ai vraiment été étonné : une "ola" est repartie dans le public, sous la stupéfaction de JJG. Moi, je dis chapeau pour l'ambiance à Bordeaux, sans compter qu'après, la foule chantait les choeurs de la chanson Américain (Dam dam, da dou dam...), et JJG ne savait plus quoi penser et quoi faire ! :-) Andy Scott, ainsi que tous les autres qui étaient à côté de lui, sont partis dans un terrible fou rire ! Goldman n'a même pas pu commencer à chanter sa dernière (Pour que tu m'aimes encore) tellement il manquait de concentration, et a lui-même éclaté de rire. JJG a demandé à ce qu'on vire les quatre énergumènes qui l'empêchaient de faire son dernier morceau ! Le tout ironiquement bien sûr. Et puis bon, il a quand même pu se concentrer et chanter ce qu'il avait à chanter.
Au moment des adieux, il a mit plusieurs fois la main sur son coeur pour nous montrer combien il avait été touché par l'accueil et l'ambiance qu'il y avait lors de cette soirée. Puis il a disparu derrière les escaliers. Etait-ce un mal, un bien ? C'est ainsi.
Laurent Dussillols
02 juin 1998
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