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Ensemble

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Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : JRG

Version originale
Année : 2001
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : Columbia / Sony Music

 

Reprises Où trouver ce titre Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
2001 Jean-Jacques Goldman CD Chansons pour les pieds COL 504 735-2
2001 Jean-Jacques Goldman CD promo 1 titre SAMPCS 107571
2002 Jean-Jacques Goldman et les Fous Chantants CD Solidarités Inondations COL 510 652-2
2003 Jean-Jacques Goldman et les Fous Chantants DVD Solidarités Inondations DVD SMV 201 952-9
2003 Jean-Jacques Goldman K7 Un tour ensemble COL 510 500-4
2003 Jean-Jacques Goldman CD Un tour ensemble COL 510 500-2

Adaptations étrangères Reprises Retour au menu

Année Interprète Support Référence Pochette
2004 Les petits écoliers chantants de Bondy 3 CD "Chorales : les plus beaux airs" 50 50 467 3741 26
30 octobre 2004 Michal, Elodie Frégé, Michael Jones et Damien Les 500 choristes ensemble (TF1) - ; non disponible.
2010 Vox Angeli CD "Irlande" 88697763052

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Les chansons sont souvent plus belles... Paroles Retour au menu

Souviens-toi
Etait-ce mai, novembre
Ici ou là ?
Etait-ce un lundi ?
Je ne me souviens que d'un mur immense
Mais nous étions ensemble
Ensemble, nous l'avons franchi
Souviens-toi
Reviens-moi
De tes voyages si loin
Reviens-moi
Tout s'ajoute à ma vie
J'ai besoin de nos chemins qui se croisent
Quand le temps nous rassemble
Ensemble, tout est plus joli

Les chansons sont souvent plus belles que ceux qui les chantent Les chansons sont souvent plus belles... Retour au menu

Jacques Roybin : La chanson “Ensemble”, le premier extrait de l’album, a été écrite suite à l’hommage qui vous a été rendu par 1 000 choristes à Alès. Et vous êtes retourné l’enregistrer avec eux là-bas, pourquoi avoir fait le choix de mettre cette chanson sur votre album ?

Jean-Jacques Goldman : D’abord parce que je trouvais la chanson bien, parce qu’elle me plaît, parce qu’elle s’inscrit bien dans le cadre de l’album qui sera basé sur des chansons populaires, de chorale, ou de bal, c’est un peu l’idée de cet album, donc elle y a tout à fait sa place.

Le Goldman nouveau arrive
Le Progrès de Lyon, le 18 novembre 2001


Interviewer : Pour quand même ne pas se sentir trop seul, ils sont venus à mille, les milles voix des fous chantants de la chorale d'Alès.

Jean-Jacques Goldman : 1 000 personnes qui tout à coup font une note qui a été déterminée, et ça donne une chanson. Je trouve que ce sont des moments miraculeux où on touche quelque chose d'un peu surhumain.

Journal de 20 h
France 2, 19 novembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Je me suis souvenu, j’avais beaucoup de plaisir quand j’étais scout à chanter des canons et cette espèce de moment où toutes les voix sont séparées et tout à coup ça fait quelque chose d’unique et l’idée m’est venue d’en faire un… Dans la variété, il n'est pas beaucoup utilisé.

Journal télévisé belge
RTBF, 6 décembre 2001


Jean-Pierre Hautier : Alors, ce disque a pour but, vous l'avez écrit dans le petit livret, de faire surtout danser les gens. Ça veut dire que les paroles dans ce disque-ci ont moins d'importance ?

Jean-Jacques Goldman : Ce n'est pas incompatible. La seule chanson où c'est incompatible, c'est dans "Ensemble", parce que c'est un canon et donc, forcément, il faut qu'il n'y ait pas trop de textes et il faut des textes assez flous puisqu'ils se mélangent.

Bonjour quand même
La Première (Belgique), 17 décembre 2001


Diane : Alors Jean-Jacques Goldman, vous avez dit un jour "j’écrirai une chanson qui s’appellera simplement "Ensemble", vous saurez où et quand elle est née". Alors quand est ce qu’elle est née ?

Jean-Jacques Goldman : C’était sur scène à Alès, je chantais avec "Les fous chantants", 1 000 choristes, et j’étais très ému par cette expérience et tout à coup ça m’est venu et je l’ai dit sur scène, voilà.

(...)

Diane : Alors sur cette chanson il y a les voix de Maxime Le Forestier, Gérald de Palmans, Michael Jones…

Jean-Jacques Goldman : Gildas Arzel.

Diane : Pourquoi ?

Jean-Jacques Goldman : Parce que ce sont mes amis et parce qu’ils ont des bonnes voix de canon, c’est-à-dire des voix qui s’enchevêtrent, qui ont chacune sa personnalité, mais par contre quand elles sont ensemble, elles ne font qu’une à la fin.

Diane : D’où l’émotion de cette chanson en fait.

Jean-Jacques Goldman : Je sais que c’est une chanson un peu bizarre qui peut dérouter donc je sais que pour les radios c’est difficile et tout ça mais bon…

Diane : Vous avez eu beaucoup de critiques pour cette chanson ou pour l’album en général ou pas ?

Jean-Jacques Goldman : Sur cette chanson je sais qu’elle déroute pas mal, parce qu’il n’y a pas que moi qui chante et on ne m’entend pas beaucoup et on n’est pas habitué à entendre un canon, avec des chœurs à la fin, c’est un peu bizarre… mais bon il faut le temps de s’y habituer. Donc je le comprends mais moi ça m’amuse.

(...)

Diane : J’ai vu Jackie Locks qui dirige, qui est le chef des chœurs de la chorale avec qui vous avez enregistré, et j’ai trouvé qu’il y avait une certaine magie, une certaine force qui se passait entre lui, entre vous et ses chanteurs.

Jean-Jacques Goldman : Entre lui et ses chanteurs c’est très impressionnant, mais comme un chef d’orchestre, ou un coach de foot, tout à coup il y a une espèce de… il y a un passé entre eux, il y a une espèce de connexion qui est intime, qui vient de leur travail , de leur passé et il sait exactement quoi leur demander, eux ils sont très à l’écoute, c’est très impressionnant !

Diane : Une belle leçon de chant, enfin c’est ce que j’ai ressenti. "Attention", "le grain", "c’est un mot qui est très important, Ensemble", "allez-y lâchez-vous, mais pas trop quand même…". J’ai trouvé ça très intense !

Jean-Jacques Goldman : C’est une vraie direction, c’est-à-dire que c’est comme si chacun était d’accord pour être un instrument et lui s’en sert comme d’un instrument ; il y a en même temps cette soumission qui est très impressionnante et lui qui utilise cet instrument fait de 500 voix.

Diane : Est-ce que vous avez été tenté de les diriger, ces voix ?

Jean-Jacques Goldman : Non, pas du tout, non…

Vos messages personnels
Chérie FM, 4 décembre 2001


Thierry Coljon : Pour le titre "Ensemble" qui ouvre l'album avec son joli canon, tu ne crédites De Palmas et Le Forestier que par leur prénom...

Jean-Jacques Goldman : Je voulais qu'ils comprennent à quel point je les ai pris parce que c'était des chanteurs qu'il me fallait et pas parce que c'était des gens connus. Je suis amoureux de leur voix, voilà. Quand j'ai demandé à Gérald, il n'avait pas encore explosé comme maintenant. Pour moi, Maxime, c'est le James Taylor français et Gérald, un genre de Stevie Wonder un peu rock. Ce sont de bonnes voix de canon.

Thierry Coljon : Taï Phong, Fredericks-Goldman-Jones, les Enfoirés... tu as toujours bien aimé être "Ensemble" qui est un peu une chanson manifeste de ce en quoi tu crois le plus.

Jean-Jacques Goldman : Elle marche assez mal en radio...

Thierry Coljon : C'est bien la première fois.

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui. Mais moi j'aime bien être un chanteur utilitaire. Soit faire danser, ou faire la chanson des Restos du cœur. Dans mon esprit, "Ensemble" est clairement une chanson qui peut être reprise par des chorales, des scouts, des écoles... J'ai été scout et

je pense que c'est toujours un peu les mêmes chansons qu'on reprend. Mon côté boy-scout est une attitude et des valeurs - ridicules probablement mais essentielles pour moi - que j'assume totalement.


Eric Jean-Jean : On va parler technique dans cette chanson : c'est super dur à faire

Jean-Jacques Goldman : Oui, c'est dur à composer, oui.

Eric Jean-Jean : Parce qu'en fait il faut changer plein de tonalités. C'est ça que tu me disais ?

Jean-Jacques Goldman : C'est-à-dire qu'il faut que le bout du début soit en harmonie avec le bout de la deuxième partie, ce qui va à peu près, mais quand la troisième voix arrive, il faut que le tiers aille bien etc... Que ça frotte tout en relançant etc... Donc on y met pas mal de temps.

Eric Jean-Jean : Donc on a entendu qui là ? On a entendu ta voix. Mais la voix du copain Gildas Arzel ?

Jean-Jacques Goldman : Il y a Gildas qui chante, il y a Michael Jones, il y a Gérald de Palmas, il y a Maxime Le Forestier, puis il y a Louis, Pierre, Robert.. Enfin, les 500 !

Eric Jean-Jean : ... De la chorale.

Jean-Jacques Goldman : De la chorale.

Eric Jean-Jean : Ils seront tous là sur scène en avril ?

Jean-Jacques Goldman : Non, non.

Eric Jean-Jean : Quel dommage !!

Jean-Jacques Goldman : Il y aura quelques milliers de gens dans la salle. On va se débrouiller pour les faire chanter, eux.

Studio 22
RTL, le 5 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Je ne pense pas qu’on puisse changer la vie par une chanson. (...)

Bertrand Dicale : Pourtant, des chansons comme “Envole-moi” jadis ou “Ensemble” sur votre nouvel album portent un message clair.

Jean-Jacques Goldman : Elles vont conforter des gens dans leurs idées ou leur façon d’être, elles ne vont pas les convaincre. Je suis fédérateur de choses qui existent déjà, je ne suis pas le prof qui tout à coup change le destin d’un gamin parce qu’il lui fait lire Céline.

Goldman : "Une chanson ne change pas la vie"
Le Figaro, le 10 décembre 2001


Dominique Simonet : Où l'on retrouve le chant choral... Vous avez invité le choeur de l'Armée rouge en 93, ici une chorale d'Alès, et vous-même avez chanté dans une chorale étant enfant. Quel est le plaisir de chanter dans ces circonstances ?

Jean-Jacques Goldman : Cela dépasse le plaisir. Il y a deux ou trois choses comme ça dans ma vie - le choeur, les orchestres de cordes et une naissance - où j'ai l'impression, alors sans mysticisme aucun, d'être en présence d'autre chose. Quand on assiste à une naissance, on se sent tout à coup comme le maillon d'une chaîne, dont on ne connaît ni le début, ni la fin. On se retrouve comme une espèce d'atome, dans l'histoire et la géographie, qui perpétue quelque chose, qui vient, qui est vivant. Nous, on l'a fait mais, tout à coup, c'est autre chose. A ce moment-là, j'ai ressenti un truc assez violent de présence autre. Comme quand, subitement, après s'être accordé, en frottant du crin de cheval sur des cordes, un orchestre devient du Mozart. Dans la voix, c'est pareil. Tout à coup, à plusieurs, il se passe quelque chose, au-delà de l'humain.

Le grand bal de Jean-Jacques Goldman
La Libre Belgique, le 10 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Tous les ans à Alès, mille choristes travaillent le répertoire d'un auteur-compositeur qui rejoint la chorale à la fin du spectacle, Ferrat, Moustaki, moi la troisième année, puis Bécaud. Je me suis donc retrouvé à chanter "Peur de rien blues", "Puisque tu pars" et "Rouge" avec 1 000 choristes. J'étais très ému. Je leur ai dit : "un jour, j'écrirai une chanson qui s'appellera "Ensemble" et vous saurez qu'elle est née ici". Mais j'avais envie de faire un canon depuis longtemps. Quand j'étais scout, j'adorais les voix qui s'emmêlent.

J'adore l'idée que l'amour se joue de nous
Télémoustique, le 12 décembre 2001


Joëlle Lehrer : Cela dit, le premier titre de l'album, "Ensemble", n'est pas une chanson pour danser puisqu'il s'agit d'une chorale.

Jean-Jacques Goldman : Effectivement, mais je pense que, dans une chorale, il se passe la même chose. Tout change entre les gens parce qu'il y a de la musique.

Jean-Jacques Goldman mène le bal !
Le Soir Magazine, le 14 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Souchon avait fait Rame et on l'avait chanté aux Enfoirés, c'était super ! On avait adoré faire ça !

Laurent Boyer : Est-ce que c'est ça qui t'a… ?

Jean-Jacques Goldman : Non, mais moi, j'ai chanté des canons pendant toutes mes périodes de scoutisme et après, quand j'ai entendu Rame, ça m'a redonné envie de le faire. Enfin quand j'ai entendu…, quand on l'a chantée : j'ai pris beaucoup de plaisir.

(...)

Laurent Boyer : Bon et alors pourquoi De Palmas et Maxime Le Forestier sur "Ensemble"?

Jean-Jacques Goldman : Oui, ça aurait pu être d'autres. Mais quand on fait un canon, il faut de belles voix. Des voix qui s'imbriquent. Alors, la voix de Maxime c’est un délice, du genre James Taylor en français. Je savais que si je faisais quelque chose un jour se serait avec lui et Gérald.

Fréquenstar
M6, le 16 décembre 2001


Laurent Boyer : Alors sur "Ensemble", on a extrait un mot, pour faire une espèce de jeu de mots. Sur le mot "Ensemble" on a sorti "voyage". C'est évocateur de quoi, voyage ?

Jean-Jacques Goldman : Les voyages, c'est un des premiers actes de l'adolescent qui s'affranchit. Pour moi, les voyages c'est quand je partais en stop, quand j'avais le droit, vers 16 ans, 17 ans.

Laurent Boyer : Aux Etats-Unis, comme tu l'as fait ?

Jean-Jacques Goldman : Au Mexique, en Suède, en Turquie, pour moi c'est lié à ça.

Fréquenstar
M6, le 16 décembre 2001


Brigitte Mari : Pour Jean-Jacques Goldman, chaque chanson a son histoire, son vécu. Le titre "Ensemble", quelle est son histoire ?

Jean-Jacques Goldman : Ce sont deux histoires parallèles : d'abord, il s'agit du scoutisme. On faisait des canons et j'adorais faire des canons. J'adorais ce mélange où tout à coup il y a quatre voix qui sont indépendantes et qui deviennent une. Je trouvais que c'était dommage qu'il n'y ait pas de canon dans la chanson. La deuxième chose, je vais la faire rapidement parce que nous sommes à la radio, je me suis retrouvé à Alès dans une réunion de choristes, de 1 000 choristes. Je crois qu'il y a des Suisses, des Canadiens, des Français, qui viennent de partout et qui se réunissent chaque année autour des chansons d'un auteur compositeur. La première année c'était Jean Ferrat, la deuxième année Georges Moustaki, la troisième c'était moi, la quatrième c'était Gilbert Bécaud, la prochaine année c'est Claude Nougaro. Ils chantent nos chansons réarrangées et ils nous demandent si on veut bien chanter une ou deux chansons à la fin avec eux. Je chante donc ces chansons avec eux, et là je suis bouleversé, parce que c'est 1 000 choristes. Imaginez ce que c'est que 1 000, c'est 10 fois 100 ! Et à ce moment-là sur scène, je leur dis : "Un jour j'écrirai une chanson qui s'appellera "Ensemble" et vous saurez qu'elle est née là".

Il est passé par ici
Option Musique, du 17 au 21 décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : Je me suis retrouvé sur une scène avec mille choristes derrière moi, et moi chantant avec eux. J’étais bouleversé par cette expérience, et sur scène devant les spectateurs (c’était dans un stade). Je leur ai dit : "Ecoutez, un jour, j’écrirai une chanson qui s’appellera Ensemble et qui sera née là. J’ai cette intuition !". Ça, c’est pour le texte. Et pour le canon, c’est quand j’étais scout, on faisait des canons comme ça et j’adorais ça. Je trouvais dommage qu’il n’y ait plus de canons modernes, que ce soit toujours "Vent frais, Vent du matin" ou alors "Amitié, liberté" etc, donc ça m’a amusé de refaire un canon, ça m’a intéressé.

L'interview
M6 Music, décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : On commence une mélodie, après on a l’intuition que peut-être la fin de la deuxième partie correspond avec la première partie de façon à ce que cela puisse s’enchevêtrer, puis on se rend compte que cela ne marche pas du tout ! Alors on change une note. Après on recommence. Donc il y a beaucoup de tâtonnements, jusqu’au moment où on a réussi à faire s’enchevêtrer ces deux voix, et là on met la troisième… Et ça ne marche pas du tout! Il faut donc recommencer etc. Ça met pas mal de temps, mais c’est super intéressant, un peu obsessionnel.

L'interview
M6 Music, décembre 2001


Jean-Jacques Goldman : C'est toujours comme ça. Mes chansons, il faut toujours que je rame pour aller les chercher. Je sais qu'elles sont là, quelque part, tapies, mais il faut que j'aille les chercher, et puis elles ne se laissent pas faire. Voilà.

Journaliste : Là, vous avez ramé ensemble ?

Jean-Jacques Goldman : Là, on a ramé ensemble, oui.

[Journaliste en voix-off, sur des images des Chorégies d'Alès et avec comme fond musical "Ensemble" : "Ensemble", c'est le titre de cette chanson que Jean-Jacques Goldman a interprétée pour la première fois en août dernier, à Alès, entouré de 1 000 choristes.]

Jean-Jacques Goldman : C'est une expérience, que vraiment je n'avais jamais vécue. C'est extraordinaire de chanter accompagné de 1 000 choristes !

[Journaliste en voix-off : Ce soir là, l'artiste n'a interprété qu'une chanson, une seule, mais une chanson à l'histoire particulière qui plonge ses racines au plus profond de ce qu'est Jean-Jacques Goldman. Pourtant, l'artiste a d'abord dit non.]

Jean-Jacques Goldman : Au début, j'ai dit non, parce qu'on reçoit beaucoup de sollicitations, mais finalement, ils m'ont convaincu à cause de leur honnêteté, de leur enthousiasme et à cause de cette ambiance très particulière et très sincère, très directe. (...) A Alès, tous les ans, il y a un millier de choristes qui viennent du monde entier, et de toute la France. Ils me demandaient d'être le "sujet" de l'année. Le principe pour tous, c'est eux chantent une quinzaine de chansons ou une vingtaine de chansons, et ils demandent ensuite à l'artiste concerné de rejoindre les choristes et de chanter deux, trois chansons avec eux. (...) Je leur ai dit : "Un jour, j’écrirai une chanson, je sais qu’elle s’appellera ‘Ensemble’ et quand vous l’entendrez, vous saurez qu’est est née là, maintenant".

Michel Schwingrouber [directeur artistique des Chorégies d'Alès] : Je savais qu'il n'avait pas lancé ça en l'air, et puis, aussi, ça traduisait une émotion profonde, parce qu'il a été très ému.

[Journaliste en voix-off : Cet hiver, en travaillant sur son nouvel album, la chanson est venue simple, limpide. Elle s'appelle "Ensemble".]

Jean-Jacques Goldman : Elle parle du plaisir et de l'efficacité d'être ensemble.

Secrets de Stars
France 2, jeudi 4 janvier 2002


Géraldine : Dans l'album, est-ce qu'il y a une chanson que vous affectionnez plus particulièrement, qui vous tient plus à cœur pour une raison ou pour une autre ?

Jean-Jacques Goldman : Je ne sais pas, il faudrait que je revois la liste là des chansons de l'album… C'est difficile… alors j'ai déjà dû répondre à ça, mais c'est un peu comme si on demande de choisir son enfant préféré, quoi. On les aime tous pour… J'étais en train de penser à "Ensemble", parce qu'elle est un peu bizarre, parce qu'elle a une histoire, parce que je sais comment elle est née, je sais avec qui je l'ai enregistrée. Après je pensais à "Tournent les violons" parce que c'est une chanson que j'aime bien aussi. Après je pensais aux "Petits chapeaux" parce que j'aime bien le texte. Enfin des trucs comme ça. Et puis après, si je les prends les unes après les autres, je pense que je les aime toutes bien, quoi. C'est difficile.

Rencontre avec Jean-Jacques Goldman
Radio Maguelonne, 17 avril 2002


Etienne Louvin : Et si je vous demandais de présenter "Ensemble" qui est le premier extrait de l'album qui est superbe d'ailleurs, "Chansons pour les pieds", vous en diriez quoi ?

Jean-Jacques Goldman : Je dirais que c'est une chanson scout. Il y avait déjà une chanson qui s'appelait "Ensemble", [il chante] "ensemble nous avons… na na na na…" qui n'était pas terrible d'ailleurs [rire] mais qu'on chantait tout le temps, et puis surtout il y avait les canons. Moi j'adorais chanter les canons avec toutes ces voix qui se répondaient, et ça fait longtemps que je me demande s'il serait possible de faire un canon en variétés, qui passerait à la radio… En plus il y a eu un concours de circonstances qui a été la rencontre avec cette chorale d'Alès avec laquelle j'ai enregistré tout ça, qui a fait que cette chanson est arrivée.

Le rendez-vous des stars
Radio Contact (Belgique), le 18 mai 2002


Eric Saya : Dans "Ensemble", tu cites des jours, des mois : mai, novembre, est-ce que c'est mai 68, novembre 1989 ? On essaye d'interpréter toujours !

Jean-Jacques Goldman : Non, je pensais juste à des mots qui sonnent à ce moment là. C'est vrai que ça aurait très bien pu être décembre et mars mais je trouvais que ça sonnait moins bien, c'est juste de la phonétique. [On sent une pointe d'humour dans la réponse]

Sans limites
Radio Kol Hachalom, 22 juin 2002


Eric Saya : Dernière question : quand tu dis "J'ai besoin de nos chemins qui se croisent", est-ce à l'attention de ton public à qui tu dédiais "Pour que tu m'aimes encore" sur la dernière tournée ?

Jean-Jacques Goldman : Je crois que c'est plus global que ça, mais eux en font partie. C'est un bel exemple. C'est-à-dire que je vis très bien sans eux, quand la tournée se termine, j'ai d'autres gens à croiser, j'ai d'autres choses à faire et quand tout à coup, le moment vient, je suis super heureux de les revoir, de remonter sur scène et de partager ces deux heures avec eux. Pendant que je suis avec eux, il y a plein de gens que je ne vois plus et que je serai content de retrouver après. Les vies sont faites ainsi, de ces croisements qui rendent la vie plus jolie.

Sans limites
Radio Kol Hachalom, 22 juin 2002


François-Xavier Menou : Tu as fait appel à la troupe folklorique de Lublin pour cette tournée. Comment l'as-tu rencontrée, et comment l'as-tu convaincue de faire la tournée ?

Jean-Jacques Goldman : On a fait appel à des organisateurs : on avait déjà travaillé avec des gens qui nous avaient mis en contact avec les ex-chœurs de l'Armée Rouge, donc on leur a demandé s'ils avaient des troupes comme celle-là. Il fallait qu'elle soit assez polyvalente, parce qu'il y a de la danse un peu traditionnelle celtique, mais aussi des valses... Je demandais aussi à ce que certains puissent jongler, à ce qu'ils soient d'accord pour faire autre chose. Pendant un moment je voulais même les faire venir un peu comme des acteurs sur la chanson "C'est pas vrai", avec des porte-voix, mais l'idée a été abandonnée. Et je voulais qu'ils sachent aussi chanter, pour qu'ils puissent éventuellement nous accompagner sur "Ensemble", ce qu'on a un peu laissé tomber aussi parce qu'on s'est rendu compte que le public chantait. C'est donc pour tout ça qu'il nous fallait une vraie troupe.

Jean-Jacques Goldman : Le faiseur de chanson
Côte Basque Magazine, le 10 juillet 2002


Raphaël Toledano : Le premier extrait de votre album, "Ensemble", va servir d'hymne de campagne pour les meetings de Lionel Jospin. Récemment, vous avez déclaré : "J'aime bien Lionel Jospin. Voilà un homme qui sert la politique et non pas quelqu'un qui se sert de la politique".

Jean-Jacques Goldman : Il y en a d'autres. Il y en a certains à droite, aussi.

Raphaël Toledano : C'est quand même un sacré engagement en faveur de Lionel Jospin puisque vous allez, je crois, jusqu'à réorchestrer la chanson !

Jean-Jacques Goldman : Non. Elle est réorchestrée, mais ce n'est pas moi qui m'en charge. Ce qui est vrai, c'est que je lui ai donné mon accord. Mais ce n'est pas moi qui lui ai proposé, non plus. C'est son entourage qui me l'a demandé et j'ai choisi de dire "oui". Mais il est clair que si j'avais dit "non", la Presse aurait fait un petit encart : "Jean-Jacques Goldman a refusé de donner sa chanson" ! Donc, j'évite cela. Je préfère l'un que l'autre. Vous êtes d'accord avec ça !

Rencontre avec Jean-Jacques Goldman
L'Arche n° 535, septembre 2002


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bientôt...

 

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