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Montpellier (Zénith) 26 avril 1998

Récit par Rémi Derasse :

Le spectacle ayant déjà été copieusement décrit, des divers articles de journaux aux impressions, j'ai pensé qu'il serait moins répétitif de ne raconter que ce qui - je pense - a distingué le 26 avril à Montpellier de tous les autres soirs, au milieu de tout ce qui a marqué cette soirée (journée, devrais-je dire...) pour moi. Enfin, si vous voulez. Alors voilà...

Pour en finir tout de suite avec les superlatifs, disons que j'ai passé une bonne partie de la journée d'aujourd'hui (le 27) sur un petit nuage, c'était d'ailleurs assez pénible pour les autres, à chaque fois qu'on me parlait, je répondait "Là-bas" ou "On ira, en passant"...

Enfin maintenant ça va mieux, j'ai commencé à diversifier un peu mon vocabulaire en fin d'après-midi, et là je pense que je suis en possession d'un bon quart de mes moyens. Voilà, (presque) tout est dit là dessus : bravo, merci, et une autre !

Une tournée de Goldman, ces derniers temps, ça se fait rare : de 94 à 98 (et oui, j'ai raté la tournée des Campagnes...), il y a un moment. Alors on lui sacrifie la journée : je me lève à 13 h 30, je prend une douche et un p'tit déj', les potes arrivent et à 16 h 00 nous voilà devant le Zénith. Opération réussie : à peine 100 personnes étaient assises devant les portes. De quoi se trouver une jolie place dans la fosse.

Et cette bonne place, je l'ai gardée jusqu'à "Alexandrie Alexandra", c'est-à-dire quoi ? disons 5 minutes avant le début du concert. J'avais (et les copains aussi) reculé d'un bon mètre dans la bousculade (je vous ai prévenus que j'avais pas tout mon vocabulaire : c'était pas une bousculade, c'était beaucoup plus, pas loin d'un Po-Go, sans les blessés). Enfin c'est pas grave, on n'est pas mal quand même, et ça commence. La première partie, pour être tout à fait originale et très drôle (peut-être un peu longue mais pas de beaucoup), a littéralement chauffé à blanc les 5 ou 6 000 spectateurs d'un Zénith plain à craquer (le concert affichait complet depuis fin janvier !).

Puis le spectacle s'est déroulé, sans doute comme l'a décrit Jean-Michel (le 25 avril à Grenoble), à vrai dire l'ordre des chansons (sauf quelques enchaînements terribles, comme "Pas toi - Elle a fait un bébé toute seule" ou je-sais-plus-quoi avec "Quand la musique est bonne") m'échappe quelque-peu. Excusez, ça doit être l'émotion (voir plus haut, le nuage, tout ça).

Pour les grands moments, je retiendrais, bien sûr l'entrée en scène sur "On ira", "Le rapt", "Pas toi-toi-toi", "Là-bas", le solo de violon à la fin de "Natacha", "En passant" et le mauvais gag sur "Pour que tu m'aimes encore" (oui, oui, je vais raconter).

La fin du concert aura été marquée d'abord par un terrible trou de mémoire de Jean-Jacques sur le deuxième couplet de "Au bout de mes rêves", ce qui a fini par donner "Et même si la la la la / Et mêm'si j'oublie les mots... /.../ J'irai au bout de mes rêves". Il s'est pas démonté, et il parait même que c'est de notre faute : "Malgré les années, on s'habitue pas à recevoir autant, comme ça... J'espère que ça nous arrivera encore longtemps d'oublier des mots !".

Et puis, le final émouvant sur "Pour que tu m'aimes encore" a été quelque peu bouleversé par une totale extinction de voix... de la guitare !... et en plein milieu de la chanson, bien sûr. Jean-Jacques s'arrête, nous explique - bon, on avait compris, il s'est pas éternisé :

"la guitare marche plus, alors là y'a quelqu'un qui a fait une boulette, qui se fait un sang d'encre, tout ça...". Alors il attrape un câble par terre, le branche sur sa guitare, et appelle le technicien : "JR, j'ai câblé"... "JR, j'ai cablé"... "JR, I have cabled"... toujours rien. Le public se marre, et dès que le son revient, le JR en question se fait dédier un magnifique "Il est vraiment phénoménal" par 5 000 personnes, encouragées par JJG à la guitare. Le pauvre (pas JJG, JR. Oui, je sais, c'est un peu confu, mais bon, voir plus haut, l'émotion, tout ça).

Voilà, maintenant le final peut se passer normalement, mais oui Jean-Jacques, on t'aime encore...

Rémi Derasse

28 avril 1998
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